L’UNSA BPCE a signé l’avenant à la GPEC spécifique aux salariés de la BU Immobilier

, par  UNSA BPCE

Peut-être ne le savez-vous pas… car la situation sanitaire – et la direction – empêchent aujourd’hui les organisations syndicales de communiquer efficacement auprès de tous les salariés, mais BPCE a pris la décision de cesser les activités de la « Business Unit » Immobilier logée à BPA, ce qui va se traduire d’ici la fin du mois de juin par le départ, au sein du Groupe ou à l’extérieur, de 23 collaborateurs issus du Crédit Foncier (13 étant maintenus au sein de BPA).
Oui, les mêmes qui, il y a deux ans, avaient cru aux promesses de reclassement et avaient choisi d’intégrer BPCE SA. Ils doivent aujourd’hui, dans un contexte particulièrement difficile, trouver un « repositionnement » dans le Groupe (prioritairement au sein de la Communauté).

Des négociations ont été engagées avec les organisations syndicales afin de trouver un accord sur un « accompagnement RH » de cette cessation d’activité.
Ces négociations se sont faites sur la base de l’accord conclu au Crédit Foncier. Il se présente sous la forme d’un avenant à l’accord GPEC, dédié aux collègues de la BU Immobilier.

Très vite, l’UNSA BPCE a réuni via TEAMS (à défaut de pouvoir faire autrement) les salariés concernés afin d’entendre leurs demandes, que nous avons répercuté auprès de la direction.

Celle-ci a refusé de décaler de quelques mois cette cessation d’activité, ce qui aurait permis d’attendre une éventuelle sortie de la crise sanitaire actuelle. Mais elle a accepté l’idée d’une compensation d’une éventuelle baisse de salaire représentant 7 fois l’écart entre le nouveau salaire (s’il est inférieur) et l’ancien. Cela revient à peu de choses près à un maintien du salaire sur 7 ans. A cela s’ajoutera une prime de transfert de 12 000 €.

Pour ceux qui ne souhaiteraient pas accepter l’offre de repositionnement qui sera faite, un congé de mobilité est prévu, reprenant dans les grandes lignes celui qui était proposé au moment du démantèlement du Crédit Foncier, avec notamment des indemnités pouvant aller jusqu’à 36 mois de salaire pour ceux ayant le plus d’ancienneté (en comptant l’indemnité de rupture et celle de départ volontaire), en plus de diverses dispositions relatives à la formation et la reconversion.

Les salariés concernés étaient très inquiets du fait que nous pouvions ne pas signer. Et pour cause, à défaut d’accord, la direction aurait pu décider de manière unilatérale des mesures mises en œuvre pour leur départ. En tant que syndicat majoritaire, l’UNSA BPCE a pris ses responsabilités et a choisi de signer cet accord, même si nous n’avons pas obtenu tout ce que nous avions demandé, considérant notamment que le dispositif mis en place pouvait permettre à celles et ceux souhaitant rester au sein du Groupe de bénéficier d’une offre de poste enfin pérenne, qui ne sera cette fois pas remis en cause dans deux ans…

L’UNSA BPCE sera particulièrement attentive à la mise en œuvre des dispositions prévues dans cet accord, et à la bienveillance de la Direction dans le traitement des dossiers des salariés.

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