Le dialogue social à l’arrêt à BPCE SA

, par  UNSA BPCE

Aujourd’hui, une réunion a eu lieu entre la direction et les Délégués syndicaux des quatre organisations syndicales de BPCE SA. Nous avions en effet demandé, avec deux d’entres elles, une réunion de NEGOCIATION portant notamment sur des mesures complémentaires d’augmentation générale. La direction n’a pas voulu entendre cette demande et s’est contentée d’une réunion d’INFORMATION, pour tenter de nous démontrer à quel point l’accord signé au niveau de la Communauté était intéressant pour les salariés de BPCE SA !
Les délégués syndicaux de l’UNSA BPCE ont donc choisi de quitter la réunion.

Depuis le 4 juillet, date à laquelle l’UNSA BPCE à distribué son tract "les NAO c’est annuel, l’inflation c’est tous les jours", elle demande l’ouverture de négociations portant sur les salaires, compte tenu de la forte augmentation de l’inflation depuis le début de l’année.

D’autres groupes mutualistes ont su le faire, mais pas BPCE SA.

L’accord négocié au niveau de la Communauté BPCE n’est pas satisfaisant pour un grand nombre de salariés de BPCE, exclus des mesures ou, dans le meilleur des cas, très peu concernés par ces mesures (du fait du plafond pour l’augmentation générale, et de la fiscalité applicable à la PPV pour les salaires au-delà de 3 SMIC).

Pire encore, ces mesures qui devaient selon nous « rattraper » l’inflation 2022, ne vaudront que pour 2023 et rien ne garantit (puisque l’accord signé est bien un accord NAO) que d’autres mesures salariales seront prises en 2023 !

Aujourd’hui, il est clair que la direction entend répondre à nos demandes avec des « mesurettes », qui sont loin, très loin, de répondre à la demande des salariés de BPCE SA, voire sont totalement hors-sujet (celui-ci étant l’inflation). Quant aux augmentations individuelles, elles n’ont jamais été dans le champ des négociations et nous ne savons que trop bien comment elles sont attribuées.

Dans son argumentation, la direction va jusqu’à faire les "fonds de tiroir" en nous expliquant que pour les salariés des classes J et K, ceux qui bénéficient d’une augmentation (donc ceux dont les salaires sont inférieurs à 80 K€) bénéficient du même coup d’une augmentation de leur part variable... de 0,1% ! Mais de qui se moque-t-on ?

On ne peut que constater, une fois de plus, que les négociations locales sont tronquées par les négociations communautaires, ce qui constitue selon nous un procédé déloyal, que nous envisageons de contester.

Dans ces conditions, l’UNSA BPCE ne voit pas l’intérêt de poursuivre ces discussions.
L’UNSA BPCE refuse de cautionner, par sa signature, des mesures qui ne seraient pas à la hauteur de l’enjeu actuel et des attentes des salariés. Que la direction assume seule, sans nous, sa politique de rémunération.

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