Jusqu’ici, tout va bien...

, par  UNSA BPCE

Hier en fin de journée (vers 18h15), les collègues des étages supérieurs de la tour Est ont dû se rendre au 25ème étage pour prendre l’ascenseur et rentrer chez eux.

La raison ? En fait, 7 collaborateurs étaient bloqués ( 1 dans la cabine B, 6 dans la cabine F) dans la batterie haute.

D’après la direction, ils ont été "libérés" rapidement... Mais tout dépend de ce qu’on appelle "rapidement". Tout est relatif, comme aurait pu le dire Einstein. Car tout dépend du référentiel. Par exemple, quand on écrit (ou qu’on lit) cet article tranquillement assis dans son fauteuil, 10 minutes peuvent passer très rapidement. En revanche, quand on a appuyé sur le bouton pour appeler l’ascenseur et qu’il ne vient pas, les 10 minutes passent beaucoup plus lentement. Et quand on est à l’intérieur de l’ascenseur bloqué, on peut avoir l’impression que les secondes sont des heures, comme disait Calogero.

Toujours d’après la direction, personne n’a fait de malaise. Tant mieux, on ne peut que s’en réjouir. Mais il n’en sera peut-être pas toujours ainsi, hélas. Alors nous aimerions bien savoir ce que la direction envisage de faire pour que cela ne se reproduise pas. Rien, sans doute, car OTIS va lui expliquer que c’est normal !

En fait, tout cela fait penser à l’histoire de cet homme qui s’était jeté du haut de l’Empire State Building et qui disait, à chaque étage de sa descente : jusqu’ici, tout va bien... jusqu’ici tout va bien...

Article rédigé par Guillaume MARTINET
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