Quand je me regarde je me rassure, mais quand je me compare je me désole...

, par  UNSA BPCE

Cette citation (attribuée à différents personnages célèbres*) légèrement détournée convient assez bien à l’autosatisfaction dont certains font preuve à l’égard des résultats de BPCE. Car si on regarde du côté du Crédit Agricole, on a moins de motifs de se réjouir...

D’après La Tribune (article d’Eric Benhamou du 5 février 2025), le résultat net de CASA atteint 7,1 milliards d’euros en 2024, (soit 8,6 milliards pour l’ensemble du groupe), un montant multiplié par 2,2 depuis 2016 !

Et nous, depuis 2016 ? Nous sommes passés de 3,4 milliard d’euros à 3,5 milliards d’euros...

Pourquoi insistons-nous lourdement sur ce constat ? Parce qu’en tant que partenaire social, nous souhaitons attirer l’attention de nos dirigeants sur les erreurs stratégiques commises depuis 15 ans. Pourquoi et comment ont-elles pu être commises, alors que d’autres, dans le même temps, prenaient de meilleures décisions ? C’est la question à se poser, en termes de gouvernance.

Il est urgent de se la poser car à terme, c’est sans doute la survie du Groupe qui est en jeu. BPCE ne pourra pas éternellement rester à la traîne de nos principaux concurrents français, si nous voulons faire encore partie du paysage bancaire français dans 15 ans...

Article rédigé par Didier Giraud

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*La citation originale est " Quand je me regarde je me désole mais quand je me compare je me rassure". Selon les sources, elle est attribuée à Talleyrand, à Montaigne, ou serait un proverbe québécois...

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