Les négociations annuelles obligatoires de 2022 se sont déroulées à deux niveaux :
 au niveau de la Communauté pour les salaires ;
 au niveau de notre entreprise pour le reste.

Pour mémoire, l’UNSA est majoritaire chez BPCE SA et, à ce titre, aucun accord ne peut être signé sans elle. Inversement, l’UNSA BPCE peut signer seule un accord. Cela signifie que l’UNSA BPCE est la seule et unique organisation syndicale responsable des accords signés au niveau de BPCE SA.

Au niveau de la Communauté, il en va autrement car même si l’UNSA est la 1ère organisation syndicale, elle n’est pas majoritaire et les deux autres peuvent signer un accord sans elle.

L’accord NAO signé en début d’année au niveau de la Communauté a permis d’obtenir
une augmentation générale de 0,8% pour les salaires inférieurs à 70 K€. Toujours au niveau communautaire, l’allocation forfaitaire de télétravail a été augmentée de 20 à 22€.

Mais c’est au niveau de notre entreprise que les avancées les plus importantes ont été obtenues par l’UNSA BPCE :
 monétisation sur simple demande de 20 jours CET (maximum par période de 5 ans)
 titres restaurant pour les jours télétravaillés, d’une valeur de 8,80 €, financés à 50% par l’employeur
 revalorisation salariale de 1 500 € en cas de passage au statut cadre (et de 900 € dans les autres cas)
 plafond des CESU proposés par l’employeur (avec financement de 50%) augmenté de 600 € à 700 €

Egalement, un nouvel accord sur l’égalité professionnelle a permis d’augmenter l’enveloppe consacrée aux rattrapages salariaux afin de tenir compte de la croissance des effectifs (avec le transfert des salariés Pléiade).

Un autre accord a permis d’harmoniser les conditions de rémunération des astreintes pour les métiers concernés.

Enfin, un accord portant sur le don de jours pour les salariés aidants a été signé pour la première fois à BPCE, après plusieurs années de demandes répétées de l’UNSA BPCE.

Toutes ces avancées correspondent à des revendications formulées dans notre tract du 16 février 2022 et l’UNSE BPCE est fière d’avoir obtenu gain de cause sur tous ces points.

A la rentrée, une nouvelle NAO a été ouverte au niveau de la Communauté et un certain nombre de mesures ont été prises pour répondre à la croissance de l’inflation :
 prime de partage de la valeur de 1 500 € pour les salaires inférieurs à 100 K€
 augmentation générale de 2,5% (avec effet au 1er janvier 2023) pour les salaires inférieurs à 80 K€ (avec un plancher de 900 € et un plafond de 1 500 €).
L’UNSA BPCE n’aurait pas signé cet accord, insuffisant selon nous compte tenu de la structure des rémunérations à BPCE SA.

Toutefois, nous ne nous résignons pas et nous continuerons à demander, pour 2023 et pour BPCE SA, des mesures adaptées à la situation de ses salariés, comme nous l’avons exprimé dans notre mail du 22 décembre.