L’inflation et la hausse des taux ont apparemment porté un sérieux coup au secteur du crédit à la consommation. C’est ce qu’indiquait hier un article du Figaro, en évoquant Cetelem mais aussi Oney, qui serait "dans le rouge" en 2022 et travaillerait sur un projet de restructuration.

Dans quelle mesure cette filiale de BPCE (et d’Auchan) est-elle dans le rouge et dans quelle mesure la voilure sera-t-elle réduite, nous ne le savons pas à ce stade.

Il serait donc prématuré de comparer Oney à Fidor, cette catastrophe industrielle qui s’est traduite par une perte sèche d’un demi-milliard d’euros pour BPCE.

Mais on ne peut que constater que nos dirigeants ont beau se succéder, ils font preuve les uns après les autres d’une constance remarquable dans leurs erreurs en matière d’investissements et de croissance externe. On ne peut que constater aussi, qu’il aura suffi d’une légère hausse des taux pour qu’Oney enregistre des pertes. Là encore, on peut s’interroger sur le contrôle exercé par BPCE sur sa filiale, pour ne pas avoir vu venir ces mauvais résultats et ne rien avoir fait pour corriger le tir. Cela aussi, nous rappelle Fidor !

Il ne reste plus qu’à espérer qu’il ne s’agit que d’une péripétie et que cette filiale redeviendra rapidement profitable, et de préférence sans "casse sociale" chez elle.