Pour mémoire, Philippe BAILLY avait rejoint BPCE SA comme DRH en 2016. Suite au projet Smith (transfert d’activités et de filiales de Natixis vers BPCE SA) et à la création de la Communauté BPCE qui s’en est suivi, il était devenu également DRH de la Communauté, tout en conservant sa "casquette" de DRH de BPCE SA.

On retrouve d’ailleurs aujourd’hui ce schéma dans toutes les entités de la Communauté. Chacune de ces entités possède en effet aujourd’hui une/un DRH dédié(e), tout en étant "chapeautée" par la DRH Communauté sur certains aspects.
Toutes ? Non... Il semblerait qu’un dernier village résiste encore et toujours, et ce n’est pas un petit village, puisque BPCE SA est l’organe centrale du Groupe, fort de 3 800 salariés environ !

Il ne s’agit pas ici de remettre en cause la compétence, l’investissement et la capacité de travail de la personne nominée, mais tout de même : BPCE SA, la Communauté et GFS (c’est l’ordre de priorité, pour l’UNSA BPCE), ça fait beaucoup pour un seul homme et en l’occurrence pour une seule femme. Ce n’était déjà pas simple pour notre précédent DRH, et lui n’avait pas GFS dans son périmètre.

A ce stade, on ne sait pas quelles conclusions il faut en tirer. BPCE SA, organe central du Groupe, et ses 3 800 salariés ne méritent-t-ils pas une ou un DRH à part entière ? Alors que des entités plus petites, voire beaucoup plus petites (BPCE Payments, BPCE Assurances, CEGC, BPCE Lease, BPCE Financement, Eurotitres ... ont chacune leur propre DRH. D’autres "transformations" seraient-elles dans les tuyaux qui justifieraient le statu quo en attendant que... ?

Peut-être en saurons nous un peu plus à l’issue de la prochaine réunion du CSE ce jeudi 28 septembre, puisqu’un point est prévu à l’ordre du jour sur un "projet d’ajustement de l’organisation de la DRH Communauté"... Mais vous aurez noté qu’il est question de la DRH Communauté et non pas de la DRH de BPCE SA ! DRH qui, de fait, n’existe plus à ce jour.

Tout cela est incompréhensible, et donc inadmissible.