Alors que certains cadres dirigeants prétendaient ces derniers jours que les problèmes d’ascenseurs auraient été, selon eux, réglés par le CDG... La réalité vient brutalement heurter ce discours lénifiant et les contredire ! Pas de chance, alors que la période des congés approche, ce qui leur aurait sans doute donné raison, au moins pour deux mois...

Selon des sources convergentes, l’ascenseur F de la tour Est, de la batterie desservant les étages les plus élevés (25 à 37) aurait présenté un grave dysfonctionnement aujourd’hui aux alentours de 13h.

Les personnes présentes dans cet ascenseurs auraient fait état de mouvements incontrôlable d’une cabine d’ascenseurs montant et descendant à grande vitesse, à plusieurs reprises, avec des déclenchements de freinages d’urgence.

L’explication fournie par l’ascensoriste soulève des questions. En effet, les freinages d’urgence résultent de la mise en sécurité de l’appareil, qui coupe sa course du fait de la détection d’une anomalie.

Mais de quelle anomalie parle-t-on ? Soit il n’y avait pas d’anomalie et dans ce cas, la détection d’anomalies dysfonctionne et on risque donc de voir ce type d’incident se répéter de manière aléatoire, soit il y avait réellement une anomalie... Mais de quelle nature ? La sécurité des salariés est-elle assurée dans ces ascenseurs ? Les incidents répétés, depuis des mois, constituent autant de signaux d’alertes.

Une nouvelle fois, l’UNSA BPCE va saisir la direction via la CSSCT (Commission santé, sécurité et conditions de travail).

Mais malheureusement, cela ne changera rien pour les salariés qui ont subi ces incidents. Nous nous mettons à leur place, il ne soit pas être facile de remettre les pieds dans un ascenseur après une expérience de ce genre...

Peut-être faudrait-il que la direction envisage des mesures visant à améliorer les conditions de travail, en attendant que les problèmes soient VRAIMENT réglés. Pourquoi, à ce titre, ne pas accorder un 3ème jour de télétravail, de manière temporaire, afin d’alléger la charge des ascenseurs, ainsi que les fils d’attente aux différents RIE ? Pourquoi ne pas envisager, pour certains salariés, un retour sur un autre site en attendant que les problèmes soient réglés N