Ascenseurs : dites moi pas que c’est pas vrai !?

, par  UNSA BPCE

On essaie de comprendre comment on a pu en arriver là, il y a différents scénarios, différentes possibilités... Mais on a du mal à y croire, d’où le titre inspiré d’une réplique culte de Jamel Debbouze dans la série H. Et vous, à laquelle croyez-vous ?

Première possibilité : la direction a voulu faire des économies et négocié un contrat au rabais avec OTIS. Mais on se refuse à penser que le deuxième groupe bancaire français tenterait de faire des économies de bouts de chandelle sur un sujet aussi important...

Deuxième possibilité : on teste une nouvelle génération d’ascenseurs et/ou un nouveau logiciel... Ce qui, peut-être, peut rejoindre la 1ère hypothèse, car du coup, on peut imaginer de payer moins cher... Mais là encore, comment imaginer que la direction, qui a "vendu" du rêve à tous les salariés avec son programme "Well" et un environnement quasiment paradisiaque dans ces tours neuves, ait accepté d’essuyer les plâtres et de prendre un tel risque avec les conditions de travail des salariés ?

Troisième possibilité : chacun sait que nous avons emménagé dans ces tours alors qu’elles n’étaient pas terminées (ce qui est contraire à toutes les bonnes pratiques en la matière), et même alors qu’une inondation de grande ampleur s’y était produite peu de temps avant. Dans ces conditions, on peut se demander si tous les tests nécessaires de sécurité ont été réalisés... Ou bien si les test ont lieu actuellement, en situation réelle ! Les informaticiens savent bien que la "recette" est un élément clé de réussite dans leurs projets de développement. Nous serions donc curieux de voir le "PV de recette" de nos ascenseurs, s’il existe. Mais là encore, on ne peut imaginer que la direction jouent ainsi avec la santé et la sécurité de ses salariés. Non ?

Quatrième possibilité : celle-ci est évoquée par bon nombre de salariés. Et si la direction faisait en fait tout son possible pour décourager les salariés de venir sur site ? Elle a souhaité mettre en place un coefficient d’occupation de 0,6. Mais tout le monde ne prend pas tous les jours de télétravail auxquels il a droit... et on voit bien les files d’attente aux ascenseurs, mais aussi aux RIE, aux tourniquets... Donc, pour inciter tous les salariés à utiliser pleinement le télétravail, on leur rend la vie impossible. Mais là, franchement, on ne serait pas en train de basculer dans le complotisme ?

Bizarrement, aucune de ces hypothèses n’est franchement satisfaisante. Mais nous n’en voyons pas d’autres... donc l’une d’entre elles doit bien être la bonne !

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