Tract sur les activités sociales et culturelles du CSE de ce matin...

, par  UNSA BPCE

Une organisation syndicale a distribué un tract ce matin énonçant un certain nombre de contre-vérités, en démontrant une nouvelle fois qu’ils ne comprennent rien, mais alors absolument rien, à la gestion des activités sociales et culturelles du CSE !

Cette organisation syndicale, qui avait déjà eu avant les élections le projet saugrenu de tripler le budget des chèques vacances (ce qui revenait à supprimer tout le reste...), nous reproche aujourd’hui à la fois d’avoir des réserves d’un montant élevé et un résultat déficitaire. Pourtant, le budget avait été voté en CSE à l’unanimité. Mais peut-être n’avaient-ils pas compris nos explications en séance ?

Donc pour être clair : les années Covid n’ont pas permis de dépenser l’intégralité des fonds versés au CSE par l’employeur, ce qui a dégagé d’importants excédents et ainsi augmenté le montant des réserves. C’est précisément la raison pour laquelle le budget 2023 a été déficitaire ! Ce déficit (prévu au moment de l’établissement du budget 2023) avait pour objectif de consommer une partie de ces réserves en faveur des salariés. De la même manière, le budget voté pour 2024 (notamment par cette organisation syndicale, lors de la réunion du CSE du 27 février), est prévu déficitaire, pour continuer à réduire le montant de ces réserves, jusqu’à atteindre un niveau normal, correspondant à environ 3 mois de dépenses du CSE.
Au passage, vous noterez que l’UNSA BPCE n’a pas profité de cette manne pour tout dépenser en 2023, juste avant les élections !

Quant aux produits financiers, il n’a échappé à personne qu’avec des taux longtemps négatifs, les produits d’épargne rapportaient peu ! A moins de jouer au golden boy, évidemment . Mais si cette organisation syndicale veut investir les réserves du CSE en bitcoins ou autres supports hautement spéculatifs, qu’elle le dise clairement...

Et voilà maintenant que cette même organisation, après avoir abandonné son projet de triplement des chèques vacances, se livre à un nouveau savant calcul, en divisant le budget du CSE par le nombre de salariés, et en déduit qu’elle pourrait ainsi rembourser à chaque salarié en moyenne 1 600 € d’activités culturelles, sportives, familiales et ses voyages. Donc on arrête les chèques vacances ? On arrête la rentrée scolaire ? On annule les fêtes de Noël et autres événements exceptionnels ? On supprime les chèques Lire ? Faites vos comptes, vous dit-elle... Mais justement, vous pouvez les faire très simplement, sur le site du CSE, en consultant le montant total dont vous avez bénéficié dans l’année.

Cette organisation syndicale, qui se présente comme "un collectif sur qui compter" ferait mieux de se présenter comme "un collectif qui devrait apprendre à compter" !

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