Maïa, de quoi s’agit-il au juste ? Ni plus ni moins que ChatGPT en mode sécurisé. Cela signifie que les données générées par l’usage qui en sera fait ne seront pas accessibles par des utilisateurs extérieurs.

Le message vous présente Maïa comme un "compagnon pour stimuler votre créativité et votre efficacité professionnelle"... Et cela ne fait guère de doute, l’objectif sera atteint.

A terme toutefois, les gains de productivité seront tels que certains de nos emplois risquent fort d’être menacés.

Quand produire un powerpoint de 50 slides ne prendra plus que quelques minutes, quand produire du code en Python ou Java (ou n’importe quel autre langage) deviendra quasiment instantané, quand l’IA analysera la jurisprudence et génèrera des documents juridiques, quand elle cherchera des candidats pour un poste en interne ou sur les sites et réseaux sociaux spécialisés et analysera les CV et les entretiens d’évaluation pour trouver le candidat idéal... BPCE SA aura-t-elle besoin d’autant de responsables de projets, de juristes, de RRH qu’aujourd’hui ? Et il ne s’agit que de quelques exemples, car quasiment tous les métiers seront concernés.

L’UNSA BPCE est très réservée quant à ce déploiement. Certes, le recours à cet outil semble relativement inéluctable, dans la mesure où toutes les entreprises y viendront et que cela constituera demain un élément important de compétitivité. Mais l’impact sur l’emploi semble tout aussi inéluctable.

L’usage de ces IA génératives au sein de l’entreprise sera sans doute LE grand sujet des années à venir, et l’UNSA BPCE sera particulièrement vigilante aux conséquences que cela pourrait avoir sur l’emploi et sur les conditions de travail, de même que sur les questions éthiques que cela posera.