Tract du 24 avril - Tours BPCE : l’hôtel affiche complet !

, par  UNSA BPCE

Des milliers de salariés viennent d’emménager dans les tours BPCE. Près de 6 mois après, aucun problème n’est résolu, pas plus celui des ascenseurs que celui des RIE. L’auditorium n’est toujours pas livré, ni la (petite) salle de sport. Mais ce n’est pas grave, on continue d’accueillir de nouveaux résidents ! A venir prochainement, trois cents collaborateurs de BPA actuellement sur le site d’Austerlitz, qui ensuite seront remplacés par ceux de CEGC, venus de La Défense.

Le service laisse à désirer
Attente aux ascenseurs (par ailleurs régulièrement en panne), attente aux RIE, parking saturé, salles de réunion insuffisantes… Certes, les photos des tours sont jolies, prises de l’extérieur (surtout si on prend soin de bien cacher le périphérique et les cheminées de la déchetterie…), c’est une superbe publicité pour Jean Nouvel, mais pour les salariés de BPCE, c’est autre chose !

Le surbooking, c’est mal !
Prévues à l’origine pour Natixis, ces tours abritent désormais BPCE, Natixis et de nombreuses entités de la Communauté ! La direction a cru pouvoir faire tenir tout ce monde avec un coefficient d’occupation de 0,6… mais à l’usage, chacun peut voir que ça ne tient pas. Qu’attend la direction pour rectifier le tir ?
Mais bien au contraire, la tour Est s’apprête à accueillir 300 salariés supplémentaires ! Ces derniers seraient volontiers restés sur le site d’Austerlitz mais il semblerait que le top management soit impatient de rejoindre les tours et ainsi de se rapprocher du bon dieu…

Même la wifi fonctionne mal…
L’UNSA BPCE a lancé récemment une pétition pour que les équipes de BPA puissent rester à Austerlitz. Cela permettrait de ne pas empirer la situation dans les tours, à défaut de l’améliorer, ce qui serait profitable à tous (et pas uniquement à BPA) Cela serait également une bonne nouvelle pour les salariés de CEGC, situés depuis de nombreuses années à La Défense et qui, pour la plupart, n’ont aucune envie d’emménager à l’autre bout de Paris ! Mais croyez-vous que cela ait une quelconque importance pour la Direction ?
Et bizarrement, nous avons rencontré d’étonnants problèmes techniques avec cette pétition. Beaucoup de sa-lariés se sont rendus sur la page correspondante de change.org mais seulement 10% d’entre eux ont pu enre-gistrer leur signature ! Nous avons effectué des tests et avons pu constater que tout semblait fonctionner nor-malement, mais que les signatures ne « passaient » pas. Etrange, quand même, avec une plate-forme qui est le leader mondial de la pétition et qui fonctionne parfaitement par ailleurs, à partir de smartphones ou d’ordinateurs personnels…

Un palace ou un HLM ?
A un moment, il faut se poser les bonnes questions. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de savoir si la décision de Lau-rent MIGNON de nous entasser dans ces tours était une bonne idée ou pas. A l’évidence, cela ne fonctionne pas. Et les salariés, au-delà des irritants qu’ils rencontrent au quotidien, ne savent plus où ils habitent, au sens propre comme au sens figuré, entre BPCE, Natixis, la Communauté, les transferts incessants entre entités… La preuve en est le résultat catastrophique de l’enquête YourPulse, avec un eNPS de – 12 ! Pourtant, tout n’est pas négatif, tout n’est pas à jeter, les tours BPCE pourraient sans doute devenir un lieu de vie et de tra-vail satisfaisant, voire agréable… mais à certaines conditions.

LA DEMANDE DE L’UNSA BPCE : ne pas aggraver la situation actuelle, stabiliser les conditions de travail de tous, puis les améliorer. Et peut-être qu’ensuite, de nouvelles équipes pourront rejoindre les tours. Mais en l’état actuel des choses, l’UNSA BPCE préconise le statu quo, et que BPA reste à Austerlitz, pour le bien de tous.

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