Le 7 août, lorsque les collaborateurs du site de Caen sont arrivés sur le site de Montgomery 2, partagé avec des équipes de Natixis Interépargne et de BPCE Lease, ils ont eu la très mauvaise surprise de découvrir que le site ne disposait d’aucune climatisation !

Dans ces conditions, difficile de la régler sur 26 degrés, malheureusement pour les salariés présents, qui ont donc souffert d’une chaleur dépassant souvent les 30 degrés ressentis, parfois dans des salles non aérées...

De plus, il semblerait que tous les effectifs présents sur ce site n’aient pas été recensés, d’où un manque de place, même en plein milieu du mois d’août et même avec le télétravail !

De ce fait, certains salariés se sont retrouvés esseulés, parfois au beau milieu de plateaux téléphoniques et d’équipes qu’ils ne connaissaient pas... Et d’autres, inversement, ont été priés de rester chez eux !

Si c’était pour en arriver là, à quoi bon mettre en oeuvre une usine à gaz, alors qu’il aurait suffi de laisser les collaborateurs qui le souhaitaient en "full télétravail" à titre exceptionnel pendant les deux semaines de fermeture ? Par ailleurs, comment la décision de garder ouvert ce site a-t-elle été prise, alors qu’il ne dispose pas de climatisation ?

Et si c’était pour en arriver là, à quoi bon consulter le CSE si c’est pour ne tenir aucun compte des remarques et des propositions formulées par les élus ?

Et surtout, comment peut-on en 2023, dans un grand groupe comme le nôtre, faire travailler des salariés dans un bâtiment dénué de climatisation ?

L’UNSA BPCE espère que pour les prochaines saisons de la série "plan de sobriété" (sortie prévue dans 3 / 4 mois), la direction réfléchira un peu mieux à tout cela, afin d’éviter une nouvelle fois de dégrader les conditions de travail des salariés.