Sobriété énergétique : vous avez dit bizarre ?
La charte "pour une organisation du travail qui prend mieux en compte l’objectif de sobriété énergétique" que s’apprête à signer BPCE comporte 15 points. Mais bizarrement, il n’est écrit nulle part que les salariés doivent poser des jours de congés !
Voici l liste des 15 points (avec quelques commentaires entre parenthèses) :
J’applique les consignes de température (on parle de 19°, mais pour l’Inspection du Travail, 20° est un minimum)
j’agis sur l’éclairage de mes bâtiments
je réalise un diagnostic de performance énergétique de mes bâtiments (nous serions curieux d’avoir les résultats, sur les tours BPCE !)
j’effectue un suivi précis de mes consommations d’énergie
je favorise les solutions techniques moins énergivores
je développe des clauses de sobriété dans mes contrats avec toutes les parties prenantes
je développe un système de chauffage autonome
dans les situations d’urgence, prévoir avec les partenaires sociaux une organisation en télétravail
j’encourage les mobilités douces (et pas uniquement en réduisant le nombre de places de parking...)
je déploie les dispositifs d’incitation à la mobilité durable, en particulier le forfait mobilités durables (ça, on l’attend encore à BPCE)
j’optimise tous les déplacements professionnels (y compris ceux du Conseil de surveillance lorsqu’ils vont se réunir à l’autre bout de la planète ?)
je désigne un ambassadeur ou référent au sein de mon entreprise (ça on l’aura, ça ne coûte rien)
je sensibilise et forme les salariés aux écogestes (on va nous apprendre à éteindre la lumière en sortant avec 2 ou 3 vidéos de 2 minutes)
je définis en concertation avec les partenaires sociaux une trajectoire de réduction de la consommation d’énergie (ah bon ? en concertation ?)
j’engage des plans d’action pour réduire les pertes de matières par nature énergivores
Vous avez vu un engagement qui consisterait à fermer les bâtiments et d’obliger les salariés à prendre des congés, vous ? Nous, non...