Comment essayer de faire passer inaperçus des résultats très inférieurs à ceux de nos principaux concurrents ?
En effet, avec ses 2,8 Md €, BPCE est loin, très loin même, de BNP Paribas qui frôle les 11 Md €, du crédit Agricole qui dépasse les 8 Md €... et même de Crédit Mutuel Alliance Fédérale qui affiche 4,1 Md € !

En parlant d’autre chose, peut -être ? Ca tombe bien, il y a une chose que BPCE a et que les autres n’ont pas, c’est son partenariat Premium avec les Paris 2024 !
Il n’y a plus qu’à espérer que ces jeux seront une réussite et ne marqueront pas la faillite d’une gestion calamiteuse de cet événement par les pouvoirs publics, car les risques ne sont pas mineurs de voir cette grande fête du sport gâchée par des éléments extra-sportifs dont on espère qu’ils n’auront rien de dramatiques, au moins... Mais les parisiens l’ont déjà bien compris, mieux vaudra être ailleurs qu’à Paris au moment de ces Jeux ! Un comble, non ? Au moment où les habitants les plus fortunés de la planète se donnent rendez-vous pour venir assister à cet événement, les parisiens n’ont qu’une idée en tête : s’en éloigner le plus possible. Et BPCE sera donc associée à cela, pour le meilleur mais aussi pour le pire.

Mais au fait, combien coûte ce partenariat, autre idée lumineuse de Laurent Mignon en son temps (avec celle des Tours Duo...) ? Entre 100 et 150 millions d’euros, d’après la presse. Et combien cela nous rapporte-t-il, ou nous rapportera t-il ? Mystère. l’UNSA BPCE a déjà posé la question, et la posera sans doute régulièrement dans l’avenir, jusqu’à obtenir une réponse.

En attendant, on voit bien que le JO de Paris 2024 ont déjà trouvé une utilité internet : jeter un écran de fumée pour cacher les mauvais résultats du Groupe, qui n’est même pas sur le podium du secteur bancaire. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Année de transition, nous dit-on... Mais visiblement, ce n’est pas une année de transition pour nos concurrents ! Et de transition vers quoi, au juste ? On attendra avec impatience, mais aussi une certaine inquiétude, l’annonce du nouveau plan stratégique.

Quant aux salariés de BPCE SA, nul doute que la direction va leur demander de se serrer la ceinture au niveau des rémunérations et de satisfaire de médailles pour cette année... et on peut parier que celles-ci auront davantage le goût du chocolat que celui de l’or !